Direction Makurazaki ( ville du Japon ) en version bretonne à la production de Katsuobushi à Concarneau, Il s’agit de la bonite séchée, un aliment quotidien largement utilisé par les Japonais, notamment dans les Dashi (bouillons) et les soupes misos. La fabrication de cette spécialité exige rigueur et critères précis, tels que le taux d’humidité et le temps de séchage. Selon l’affinage, la préparation des copeaux de bonites peut prendre entre un et huit mois. » Le challenge de cette production était de garder la technique de fabrication ancestrale tout en étant conforme aux règles sanitaires européennes » indique Gwenael Perhirin, directeur de la production en Bretagne.
La gastronomie synonyme de partage
Même chose pour Elodie Bonafous, deuxième femme après la Britannique Clare Francis en 1975, à avoir signé un podium d’étape dans la fameuse Solitaire du Figaro l’été dernier. « Plus qu’un simple acte de consommation, manger est un moment de partage et de convivialité. Prendre le temps et profiter d’un bon repas avec des amis et de la famille est une excellente façon de passer du temps ensemble et de se délecter », commente la navigatrice finistérienne qui n’apprécie rien de plus qu’un bon filet de poisson avec un risotto et des petits légumes croquants. Un plat qui se fait toutefois voler la vedette au retour de course par une bonne pizza à la Burrata. « J’aime cuisiner et je trouve le concept de l’événement vraiment incroyable. Cela promet de beaux moments de partage et une bonne journée de détente à la veille du coup d’envoi, pour moi, du Tour de Bretagne à la Voile », note la skipper de Groupe Quéguiner – La Vie en Rose.
Une bonne bulle d’air dans un quotidien à 100 à l’heure, c’est aussi comme cela qu’envisage cette troisième édition des Escales Culinaires Thomas Vonderscher, chef du restaurant La Maison Tirel-Guérin installé à Saint-Méloir-des-Ondes, près de Saint-Malo. « Je vais découvrir l’événement pour la première fois. J’aime pouvoir sublimer les produits locaux, improviser, entrer en action dans un endroit que je ne connais pas et qui impose de s’adapter, mais aussi et surtout voir les convives aimer ce qui a été préparé. Je me réjouis par ailleurs d’avoir l’occasion de toucher du doigt le monde de la course au large ».
Un monde que le chef Yvon Morvan connaît déjà pour avoir participé aux deux premières éditions, mais il reste plus que jamais fasciné par les marins. « Je les regarde avec des yeux d’enfant. Leurs exploits me font vibrer. Partager cette aventure avec eux, dont les histoires de mer sont fantastiques, c’est la promesse pour moi d’un moment unique d’évasion », assure le chef du Vioben à l’Aber Wrac’h, qui a, comme ses confrères, ce point commun avec les marins, de rechercher perpétuellement l’excellence, mais également et la volonté de transmettre dans le respect, de façon simple, honnête et passionnée.
Marins et chefs